Ephelyade

Des avalanches d'or du vieil azur

Samedi 7 mai 2011 à 14:51

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Samedi 7 mai 2011 à 14:09



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Laisser tous nos pétales.
Nos pétales dans les yeux des autres.

Jeudi 5 mai 2011 à 22:32



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Jeudi 5 mai 2011 à 21:20

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Des ces bouts de cristal qui perlent la nature, se dégage un rayonnement...
Une nitescence qui instille une teinte de vermeil en pleine poitrine.


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Jeudi 5 mai 2011 à 20:02


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"Mais rendre la lumière
suppose d'ombre une morne moitié"


P. Valéry

Jeudi 5 mai 2011 à 19:35

... ces couleurs qui se répondent, ces sentiments qui s'entremêlent, ces regards qui s'échangent en intensité. Tout y est. Une abondance de présence qui appelle pourtant à l'absence. Le fou, le fort, le beau, l'éclat ... appellent à leur inverse. Mais ils sont .

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Jeudi 5 mai 2011 à 17:56



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Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage,
Et la mer est amère, et l'amour est amer,
L'on s'abîme en l'amour aussi bien qu'en la mer,
Car la mer et l'amour ne sont point sans orage.

Celui qui craint les eaux qu'il demeure au rivage,
Celui qui craint les maux qu'on souffre pour aimer,
Qu'il ne se laisse pas à l'amour enflammer,
Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage.

La mère de l'amour eut la mer pour berceau,
Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau,
Mais l'eau contre ce feu ne peut fournir des armes.

Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux,
Ton amour qui me brûle est si fort douloureux,
Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes.

 

Pierre de Marbeuf

Jeudi 5 mai 2011 à 17:41






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"Un peu là
                                                           
et beaucoup ailleurs"



Olivier Larronde

Jeudi 5 mai 2011 à 17:11



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Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;
J'ai chaud extrême en endurant froidure :
La vie m'est et trop molle et trop dure.
J'ai grands ennuis entremêlés de joie.

Tout à un coup je ris et je larmoie,
Et en plaisir maint grief tourment j'endure ;
Mon bien s'en va, et à jamais il dure ;
Tout en un coup je sèche et je verdoie.

Ainsi Amour inconstamment me mène ;
Et, quand je pense avoir plus de douleur,
Sans y penser je me trouve hors de peine.

Puis, quand je crois ma joie être certaine,
Et être au haut de mon désiré heur,
Il me remet en mon premier malheur.


Louise Labé

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